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La vie des ex-présidents APRES LE POUVOIR...

Par Sabine.CESSOU - Publié en juillet 2014
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Peu nombreux sont les chefs d’État en Afrique à avoir quitté leur fauteuil de bonne grâce, après avoir rempli le nombre maximal de mandats autori-sés par la Constitution ou perdu les élections. Ils sont tellement rares que le prix pour la bonne gouvernance lancé en 2007 par le milliardaire anglo-soudanais Mo Ibrahim a du mal à trouver des lauréats. Motivant, il est pourtant l’un des mieux dotés au monde : 5 millions de dollars sur dix ans, puis une rente à vie de 200 000 dollars par an. Pour l’obtenir, il faut avoir quitté le pouvoir au cours des trois dernières années sans avoir dépassé son mandat électif, en laissant un bilan positif pour son pays. Seuls trois hommes l’ont reçu jusqu’à présent : Joaquim Chissano (Mozambique) en 2007, Festus Mogae (Botswana) en 2008 et Pedro Pires (Cap-Vert) en 2011.

Souci de stabilité, pressions de l’entourage, enjeux mili-taires, intérêts financiers, intolérance à l’égard des préten-dants à la succession, crainte de poursuites judiciaires… Les raisons et les excuses ne manquent pas de s’accrocher au pouvoir, dans un cercle qui peut devenir vicieux : plus l’on se considère comme indispensable, moins il devient facile de se résoudre à un statut « d’ex...

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