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Algérie

Le paradoxe du pire... Et du meilleur

Par Akram.BELKAÏD - Publié en août 2017
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Immobilisme, contrôle, peur du changement… On connaît les éléments du malaise national. Pourtant, le pays fait preuve aussi de résilience, d’innovation, de dynamisme. Il suffirait, en quelque sorte, de se faire confiance !
 
Le 22 juillet dernier, l’interdiction d’une conférence de l’écrivain et éditeur Ramdane Achab par les autorités a provoqué des émeutes dans la petite ville d’Aokas, à l’est d’Alger et de Béjaïa. Connue surtout pour sa quiétude et une grotte impressionnante, cette cité balnéaire a symbolisé l’espace de quelques jours tout le paradoxe algérien. D’un côté, une société civile qui ne se cesse de piaffer d’impatience, entendant jouer enfin son rôle sur la scène nationale et dont on ne compte plus les initiatives diverses, qu’elles soient culturelles, sociales, économiques ou même politiques. De l’autre, des autorités qui restent en permanence sur la défensive et qui n’admettront jamais le principe de base qui fonde leur attitude coercitive à tout ce qui ressemble à une tentative d’autonomisation de la société algérienne : depuis l’indépendance, le « pouvoir », quelle que soit sa forme, ne fait pas confiance à sa population. On peut analyser la situation actuelle de ce pays à travers plusieurs prismes, mais celui de l’absence de...
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