Aller au contenu principal

Colombie, fragile renaissance

Par Marie-Ève Detoeuf - Publié en juillet 2017
Share

 Longtemps plaque tournante du trafic de cocaïne et déchiré par une interminable guerre civile, le pays renoue avec la stabilité. Et s’impose progressivement comme un marché prometteur. Un réveil entamé bien avant l’accord de paix signé fin 2016 avec les Farc.

La paix est un devoir moral. Et c’est une bonne affaire. Le président colombien Juan Manuel Santos ne cesse de le répéter. En décembre dernier, son gouvernement a signé avec les guérilleros des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) un accord de paix mettant fin à un demi-siècle de conflit violent et d’horreurs. Une nouvelle qui a fait la une de l’actualité internationale. Depuis, les 7 000 combattants et combattantes de l’organisation armée se sont regroupés dans une trentaine de zones dites transitoires en vue de leur désarmement définitif. Et le président Santos, Prix Nobel de la paix 2016, fait miroiter des lendemains qui chantent à ses 49 millions de compatriotes ainsi qu’aux investisseurs étrangers.

« L’horrible nuit a pris fin », affirme-t-il, citant l’hymne national. Après avoir été désignée « pays de l’année 2016 » par le prestigieux hebdomadaire britannique The Economist, la Colombie est en passe d’être admise à l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE)...

Abonnez-vous
pour accéder à l'intégralité de l'article