L’urgence climatique et la guerre en Ukraine redonnent un second souffle à l’énergie nucléaire. Le cours de la matière première, le « yellow cake », remonte au profit des gisements africains. Et les projets de centrales se multiplient sur le continent, de l’Égypte à l’Ouganda. Reste la question de la protection environnementale et du financement…
Le consortium mené par le groupe allemand Conjuncta vient de signer avec Nouakchott un protocole d’accord à 34 milliards de dollars.
Le succès de produits médicinaux issus de cette plante dans plusieurs pays d’Europe et d’Amérique du Nord booste la demande.
Le directeur du centre Énergie et Climat de l’Institut français des relations internationales est le coauteur d’un récent rapport sur le dessalement d’eau de mer. Il nous explique les impacts, les avantages et les inconvénients de ce procédé, scruté par tous à l’heure du changement climatique et du stress hydrique.
Face au stress hydrique croissant, les projets d’usines de dessalement d’eau de mer se multiplient le long des côtes du continent. Une fausse bonne idée ? Car même si les progrès technologiques sont constants, ce procédé demeure énergivore et polluant…
Alors que des défenseurs de l’environnement attaquent le groupe français devant la justice, l’Ouganda, qui veut valoriser son pétrole, et la Tanzanie fustigent le « deux poids, deux mesures » des Occidentaux.
Depuis un an, le monde subit les impacts du conflit en Ukraine. La guerre entre les deux greniers à blé a fait exploser le cours des céréales. Cependant, le conflit n’est pas le seul facteur de hausse des prix, analyse ce spécialiste des placements financiers chez la plate-forme d’investissement Finary : la spéculation aggrave la crise. La meilleure parade demeure la souveraineté alimentaire.