
Addis-Abeba, Éthiopie
Au sommet du continent, malgré tout
C’est la capitale la plus élevée d’Afrique, et la quatrième plus haute au monde, avec une altitude qui varie légèrement selon les quartiers. L’aéroport de Bole se situe à environ 2326 m, tandis que les pics du mont Entoto, au nord, atteignent les 3000 m ou plus. Et le mal des montagnes peut guetter le voyageur peu habitué. Ancienne capitale impériale marquée par le féodalisme le plus injuste, ancienne capitale du Derg, régime marxiste de terreur, la Nouvelle Fleur a connu, depuis, l’une des transformations les plus spectaculaires du continent, portée par la croissance fulgurante de l’économie nationale et la montée en puissance d’une importante classe moyenne. Grands projets d’infrastructures, développement de l’immobilier, centres commerciaux et services se multiplient. Le patrimoine historique et religieux est précieux. Au musée national d’Éthiopie, on peut saluer Lucy, l’une de nos ancêtres communes. La ville s’est ouverte aussi à une art scene nettement plus contemporaine, au son de l’éthio-jazz. Addis, c’est aussi la cité mère d’Ethiopian Airlines, la première compagnie panafricaine avec ses 150 avions. Et ses 130 destinations internationales. Elle est, enfin, le centre névralgique de la diplomatie. Elle abrite le siège de l’Union africaine (UA), celui de la Commission économique des Nations...