Editos






Et voici revenu le temps du racket pour les diaspos qui rentrent à la maison lors des vacances.
La révolution est en cours, inexorable, de magnitude civilisationnelle. Plus encore que la révolution industrielle qui bouleversa les économies et les sociétés du XIXe siècle.
À l’approche des vacances, nous avons souvent ici vilipendé les Africains qui n’ont pas le réflexe ni l’envie de partir à la découverte de leur propre continent.
Le 29 mai dernier, Sidi Ould Tah a été élu président de la Banque africaine de développement (BAD). Une victoire écrasante, au terme du troisième tour de scrutin, avec plus de 76% des voix.
Le continent africain, vu d’ailleurs… Qui n’a pas entendu des inepties comme « C’est un très grand pays, mais qui ne s’en sort pas, c’est triste » ou encore « Les Africains sont bons en musique et en sport, mais c’est tout» ?
Nous sommes dans le monde et le retour de Donald Trump au pouvoir est aussi une affaire africaine. Si le continent n’a jamais été réellement une priorité américaine (y compris à l’époque de Barack Obama), il le sera encore moins.
100 jours d’administration Trump aux États-Unis. Et de nombreuses secousses brutales dans le monde. Dont une, d’une violence extrême : la suspension des financements de l’Usaid, l’Agence américaine de développement.
Cela fait approximativement soixante ans, plus ou moins, que l’Afrique est indépendante (et pour certains, comme la Namibie, un peu plus de trente ans).
L’intelligence artificielle et ses promesses révolutionnaires pour le monde, et surtout pour l’Afrique, s’invitent partout.