Et si, pour une fois, à l’occasion des fêtes de fin d’année, on arrêtait de se ruiner en ache tant la dernière Game Boy à son fils? Si on cessait de réserver le voyage à la mode vers Dubaï? Si on stoppait la commande d’huîtres ou de saumon fumé importés?
Editos
Il y a un peu plus d’un an, commençait l’un des cycles les plus effroyables de violence et de guerre au Moyen-Orient. Le 7 octobre 2023, c’était l’attaque menée par le Hamas, stupéfiante et inimaginable, au-delà des murs de Gaza, dans le sud d’Israël. Avec plus de 1200 victimes, des jeunes, des couples, des soldats, des habitants de kibboutz.
Le 18 novembre prochain, aura lieu un événement totalement inconnu du grand public, qui passe chaque année sous le radar de la plupart des populations africaines, loin de leurs centres d’intérêt. Et j’entends déjà des lecteurs s’emporter sur le sujet: «Franchement, on s’en fout, pas drôle, aucun intérêt!»
Il y a eu presque trois décennies magiques entre le milieu des années 1980 et le début des années 2010.
Au moment où nous écrivons ces lignes, le XIXe sommet de la francophonie se prépare pour les 4 et 5 octobre. Le grand raout a lieu cette année entre le Grand Palais à Paris et la Cité internationale de la langue française au château de Villers-Cotterêts, dans le département de l’Aisne.
Au moment où ces lignes sont écrites, et on croise les doigts pour que cela perdure, la France vit des Jeux olympiques hors normes. Malgré le négativisme et les prédictions catastrophistes des uns, les récriminations idéologiques des autres, de ceux qui défendent une France «authentique» qui n’existe d’ailleurs plus, le pays accueille le monde avec classe.
Les Jeux olympiques de Paris seront en train de s’achever au moment où vous lirez ces lignes. Et l’on espère déjà que le continent africain aura largement dépassé la moisson de 37 médailles glanées lors des Jeux de Tokyo.
Au moment où ces lignes sont écrites, nous n’avons pas encore les résultats du second tour des élections législatives anticipées (7 juillet), provoquées par la dissolution de l’Assemblée, elle-même successive à la Bérézina des élections européennes pour la majorité présidentielle.
L'événement, à Paris, est presque passé inaperçu. Survenu en pleine tourmente politique, au lendemain de la dissolution de l’Assemblée nationale par le chef de l’État français…