Aérien : bataille dans le ciel continental

LA CRISE ÉCONOMIQUE a accru la nécessité pour les transporteurs aériens de s’allier, pour réduire leurs coûts et peser face à la concurrence, notamment des compagnies à bas prix. L’accord définitif de fusion annoncé en avril entre British Airways et Iberia a clos un long cycle démarré en Europe avec Air France-KLM (qui possède plus de 25 % d’Alitalia) d’un côté, et Lufthansa (presque majoritaire dans Brussels Airlines) de l’autre. Aux États-Unis, c’est US Airways et United Airlines qui nourrissent les rumeurs de fusion. Quid de l’Afrique ? Le continent dispose-t-il des champions capables de faire face aux concurrents européens, arabes, voire américains, lorsque ceux-ci s’intéressent davantage à leur ciel ? Et ont-ils besoin de s’unir ?
Egyptair, South African Airways (SAA) et la Royal Air Maroc (RAM) sont les trois compagnies africaines qui transportent le plus de passagers chaque année. Point commun : elles représentent les trois pays les plus touristiques du continent. Tunis Air et Kenya Airways, dont les pays misent aussi sur le tourisme, suivent aux 4e et 6e places. Air Algérie compte sur sa communauté à l’étranger, en particulier en France, pour remplir ses avions. Quant à Ethiopian Airlines, devenue l’une des compagnies les mieux gérées...
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