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Aminata Diallo-Glez, « Telenoveliste » à la sauce africaine

Par Michael Ayorinde
Publié le 21 février 2011 à 16h33
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SON VISAGE NE VOUS DIT RIEN ? Mais si ! C’était elle l’héroïne de Kadi Jolie, le feuilleton du cinéaste Idrissa Ouedraogo qui la révèle en 1999. L’actrice de 38 ans a depuis pris du galon. Productrice et réalisatrice, elle excelle aujourd’hui derrière la caméra. « Ma nouvelle série est la suite de Trois Hommes, un village. Cette fois, je mets les femmes en avant, car elles étaient trop soumises dans l’histoire de base », explique l’artiste franco-burkinabè. Mais n’y voyez pas là un acte féministe ! « Je veux simplement leur rendre hommage, les inciter à se responsabiliser, à s’affirmer », confie-t-elle. Comme d’habitude, le comique est au centre de sa dernière oeuvre : « On aborde des thèmes de façon très subtile avec l’humour. On rit sur le coup et on réfléchit après. Il y a des messages qui restent, qui s’imposent naturellement. » Les seuls à ne pas rigoler, ce sont les auteurs de telenovelas, démunis face au déferlement sur les chaînes du continent de séries africaines hilarantes. Le talent d’Aminata Diallo-Glez n’y est pas étranger.

En décembre dernier, elle a soufflé les dix bougies de sa maison de production, qui truste les succès sur petit écran. Et pas question de se reposer sur ses lauriers pour la touche-à-tout. « Je pense à une deuxième saison de Super Flics. C’est une série dont je suis très satisfaite, car elle a trouvé son public. Pour les vacances, on verra plus tard. »

Par Mathieu Ropitault