Badreddine Ouali

Son entreprise est née en 1994, et aujourd’hui, c’est le leader mondial ou presque. Vermeg, sa société d’édition de logiciels financiers, collectionne les clients de très grand prestige : la Banque de France, la Bank of England, Santander, la Bank of New York, Wells Fargo, ou encore des banques majeures japonaises. Objectif : dépasser les 100 millions d’euros de chiffre d’affaires et 1 500 salariés à l’horizon 2020 pour devenir n° 1 mondial, devant l’américain Computer Sciences Corporation et l’allemand MSG Life ! Avec une vraie structure internationale pour être au plus près de la demande : deux structures en Tunisie et 15 offices à travers le monde (Amsterdam, Shanghai, Londres, Mexico, Madrid, Hong Kong, Tokyo…). Une performance dans un club très fermé, celui de la tech et du « banking ». Et surtout un exemple qui prouve l’importance de se hisser au-delà de la sous-traitance. Ce diplômé de l’École des Mines de Saint-Étienne s’implique aussi dans le développement de son pays. Sa fondation contribue ainsi au programme public d’offshoring Smart Tunisia, qui veut créer 50 000 emplois sur cinq ans.