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A Berlin, l’Afrique joue des coudes et des tabous...

Par Michael.AYORINDE - Publié en février 2011
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Pour célébrer ses 60 ans, l’un des trois plus grands festivals de cinéma du monde (avec Cannes et Venise) a organisé une rétrospective : un seul film africain dans ce retour en arrière, Baara de Souleymane Cissé (primé au Fespaco en 1979). Rien dans la compétition officielle, et quelques strapontins dans les sections parallèles.
Dimanche soir, le film marocain des frères Noury, The man who sold the world (déjà présenté en compétition au dernier festival de Marrakech), a vu au fil de la projection dimanche soir quelques dizaines de spectateurs partir sans attendre la fin, déroutés par ce voyage dans la folie.

Une adaptation d’une nouvelle de Dostoievsky très théâtrale, malgré le recours à toutes les techniques de l’image et du son pour tenter d’entraîner le spectateur. Swel et Imad Noury, enfants terrible du nouveau cinéma marocain, reviennent à Berlin par la grande porte, dans la fameuse sélection « Panorama », quatre ans après un premier court remarqué (Les portes du paradis). On attend avec curiosité les critiques de nos confrères de la presse américaine…

Autre film tourné sur le continent, avec un financement suédois, par la cinéaste ougandaise Caroline Kamya, cette fois dans la section « Forum...

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