Blaise Compaoré, le candidat du consensus

LE 21 NOVEMBRE PROCHAIN, les électeurs burkinabè sont appelés à élire leur président de la République pour la quatrième fois depuis 1991. Et il faudrait être un parieur téméraire pour mettre un centime sur un autre candidat que le président sortant. Blaise Compaoré avait remporté sans coup férir la dernière échéance, le 13 novembre 2005. Avec 80,3 % des suffrages, il avait laissé son poursuivant, Bénéwendé Stanislas Sankara, à 4,88 %. En 1998, alors que le mandat présidentiel était encore de sept ans, il avait réalisé un score de 87,5 %. Il a été investi le 21 août, au Palais des sports de Ouagadougou, par le parti majoritaire, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), l’Alliance de la mouvance présidentielle (AMP), qui regroupe 35 partis, l’Alliance pour la démocratie et la fédération-Rassemblement démocratique africain (ADF-RDA), et un parterre d’associations. Il aura sans doute face à lui Bénéwendé Sankara, François Kaboré, du Parti pour la démocratie et le progrès-Parti socialiste (PDP/PS), Arba Diallo, ex-ministre des Affaires étrangères et actuel maire de Dori, dans le Sahel, Laurent Bado, du Parti pour la renaissance nationale (Paren), ou encore Boukari Kaboré, dit « Le Lion ».
Tous devront avoir été parrainés par...
Dans la même rubrique
Premier métis à être nommé étoile à l’Opéra national de Paris, il apporte un souffle nouveau. Et bouscule les codes établis de l’illustre maison.
Déserts, son nouveau long-métrage, est une odyssée à travers le Grand Sud marocain, entre western, comédie, critique sociale et souffle spirituel. Avec brio, le réalisateur et acteur revisite les genres et livre une œuvre réussie, hors des sentiers battus.
C’est le deuxième producteur mondial derrière la Russie. Et c’est l’un des pays les plus riches du continent, malgré une nature quasi désertique. L’État cherche désormais à bénéficier plus et mieux de cette manne de carats. Face à lui, le géant sud-africain De Beers. Qui devra dorénavant rétrocéder 30 % des pierres brutes, puis 50% d’ici à une décennie. Une «reprise en main» historique qui pourrait en inspirer d’autres...