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Boubacar Boris Diop.SYLVAIN CHERKAOUI
Boubacar Boris Diop. SYLVAIN CHERKAOUI
Contexte

Boubacar Boris Diop
«Le langage est politique»

Par Astrid Krivian - Publié en avril 2024
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L’auteur sénégalais signe un nouveau roman inspiré par le terrible naufrage du Joola, le 25 septembre 2002. Une fiction puissante, politique, philosophique, qui propose un portrait complexe et magnifique du pays. Un entretien qui interpelle aussi sur la question de la mémoire et du changement.

Lauréat du prestigieux prix international de littérature Neustadt en 2022 pour l’ensemble de son œuvre, Boubacar Boris Diop est une voix contemporaine majeure. De ses romans, comme Murambi, le livre des ossements (2000), qualifié de «miracle» par Toni Morrison, sur le génocide des Tutsi au Rwanda, à ses essais, tels L’Afrique au-delà du miroir (2007) ou La Gloire des imposteurs (2013) avec Aminata Dramane Traoré, l’écrivain sénégalais trempe sa plume dans les blessures du continent. Et soulève avec force des questions profondes, comme la mémoire collective, les ravages de la colonisation, le regard faussé porté sur l’Afrique. Fondateur de Lu Defu Waxu première et unique plateforme d’information en wolof, il a aussi créé à Dakar la maison d’édition EJO, spécialisée dans la littérature en langues nationales. Assurant lui-même la traduction de ses œuvres du wolof au français, il signe un nouveau roman, Un tombeau pour Kinne Gaajo. Inspiré par le naufrage du Joola, le 25...

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