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Né en 1993 à Dakar, Badara Preira est un photographe sénégalais, spécialisé dans le reportage et la photographie de rue. À travers son regard poétique et humaniste, ses images fortes, inspirées par la vie quotidienne de son pays, sensibilisent sur des thèmes sociétaux, politiques, universels. Représenté par la nouvelle galerie dakaroise M Concept Gallery, ce jeune talent a présenté trois séries d’oeuvres – Dark, Life et The Call of Layenne - lors du 1-54, la foire d’art contemporain africain, qui s’est tenue du 8 au 11 février 2024 à Marrakech, à La Mamounia. Rencontre.

Publié en mars 2024

Invitée à la 2ème édition du Festival du livre africain de Marrakech (FLAM), qui s’est tenu du 8 au 11 février 2024, la jeune plume française a présenté son premier roman « Ajar- Paris » (Plon, 2022), une quête des origines où elle creuse son archéologie familiale. Elle raconte le parcours d’émigration de son père Yely, depuis son village en Mauritanie, en passant par le Sénégal, où il rencontre sa future épouse, jusqu’à sa traversée de la Méditerranée vers Paris, en 1975. Croisant mémoire intime et collective, cette professeure de français rend ainsi hommage aux personnes issues de l’immigration post-coloniale, invisibilisées, afin de les inclure dans la littérature française, et de les placer au centre de l’histoire nationale. Interview.

Publié en février 2024

Plume majeure de la littérature contemporaine, l’écrivain congolais d’expression française était invité à la 2ème édition du Festival du livre africain de Marrakech, lequel s’est déroulé du 8 au 11 février au Maroc. Établi aux États-Unis, où il enseigne la littérature francophone à l’Université de Californie-Los Angeles, sa voix pertinente, humaniste, son regard aiguisé et ses traits d’esprit qui le caractérisent ont nourri les débats tenus lors de cette manifestation, sur des sujets divers comme l’universalité, la place des Noirs dans le récit français, ou encore la nouvelle génération d’écrivains africains et diasporiques. Un écho avec son dernier ouvrage Lettres à un jeune romancier sénégalais, adressé à un apprenti écrivain, où il fait part de ses secrets d’écriture. Joies de la création mais aussi doutes, incertitudes et solitude, amour des mots, démarche spirituelle, blessures intimes à l’origine du geste d’écriture, enjeux autour de la langue, embûches pour se faire publier, importance des personnages secondaires, statut de l’écrivain africain… L’auteur se raconte et transmet, sans didactisme, son précis de romancier passionné - une précieuse boussole. Interview.

Publié en février 2024

Lauréat du prix Albert-Londres en 2019 pour son livre Le Parfum d’Irak, le journaliste et grand reporter français, né de parents irakiens, signe son premier roman « Je me souviens de Falloujah » (JC Lattès, 2023). Inspiré par l’histoire de son père, il retrace, depuis l’Irak, le parcours de Rami, opposant politique à la dictature de Saddam Hussein, jusqu’à son exil en France dans les années 70. Son fils Euphrate va tenter de briser les silences, de percer les secrets de cet homme taciturne, lequel s’effondre à mesure qu’il voit son pays natal meurtri par les guerres. Un ouvrage bouleversant sur la transmission, la mémoire, l’exil, l’identité, la filiation, avec en toile de fond l’Irak contemporain, couronné notamment par le Prix de la Littérature arabe 2023.

Publié en février 2024

Après avoir exploré l’autofiction avec « Ma Part de Gaulois » (2016), succès public et critique, ou « La Part du Sarrasin » (2020), l’écrivain et chanteur signe un premier roman, « La Vie de ma mère ! » (Actes Sud). Entre tendresse et humour corrosif, l’ex-voix et parolier du groupe Zebda dépeint avec justesse l’émancipation sur le tard d’une femme qui a dévoué sa vie aux autres : Taos, une mère sacrificielle. Son affranchissement va bouleverser sa famille, et notamment son fils Slimane, le mettant face à ses névroses et à ses propres carcans. Telle une comédie familiale enlevée, ce roman pointe, à travers l’intime, le poids du patriarcat, le déchirement de l’exil, et les tiraillements identitaires.

Publié en janvier 2024

Dans les années 60, il a fait danser le Mali nouvellement indépendant avec son tube Mali Twist. Le chanteur et guitariste malien Boubacar Traoré bouleverse avec son blues mandingue poignant, dépouillé, incomparable. Sa légendaire casquette vissée sur la tête, regard nostalgique et sourire espiègle, « Kar Kar » est de retour avec un nouvel album, « Tiekoro Ba Djougou ». Rencontre lors de son concert au festival francilien Africolor, à Saint-Denis, en décembre 2023.

Publié en janvier 2024

Au Maroc, la Cinémathèque de Tanger est une institution culturelle dédiée aux films du monde entier. Inaugurée en 2007, gérée par une association, elle est dotée de deux salles de projection, d’un centre de documentation et d’archives, et d’un café. Elle est située dans le bâtiment historique de l’ancien Cinéma Rif, érigé en 1937. Établie sur l’emblématique Place du 9 Avril 1947, communément appelée le Grand Socco, la Cinémathèque est un lieu de rendez-vous et d’échanges incontournable. Rencontre avec Malika Chaghal, sa vice-présidente.

Publié en décembre 2023

Né à Nanterre en 1998 de parents d’origine gambienne, l’acteur français est à l’affiche du film Banlieusards 2 diffusé sur Netflix, suite du premier volet, signé par Leïla Sy et Kery James. Cette fiction suit la trajectoire d’une fratrie évoluant dans une banlieue dite sensible de la région parisienne. Face à ses frères, Demba (Kery James), ancien bandit reconverti dans les affaires, et Noumouké (Bakary Diombera), adolescent vulnérable, Soulaymaan, interprété par Jammeh Diangana, fait ses premiers pas en tant qu’avocat. Ce jeune talent se livre ici sur les enjeux dramatiques du film, sur son parcours à l’ascension fulgurante, sur son amour des mots, l’éducation inculquée par ses parents, ses projets derrière la caméra.

Publié en décembre 2023

Avec sa nouvelle série Deauville, Hors Saison(s), le photographe sénégalais propose un voyage onirique, entre le Sénégal et la Normandie. Déambulant dans la célèbre cité balnéaire, il fait le portrait de son architecture, laquelle devient le théâtre rêveur de sa nostalgie du pays natal, notamment à travers la présence de personnages imaginaires. Partagé entre Dakar et Paris, l’artiste né en 1980 a réalisé ces images lors de sa résidence pour le Festival Planches Contact de Deauville, où il les expose jusqu’au 7 janvier 2024. Au fil de son œuvre, cet adepte de l’autoportrait puise son inspiration dans l’histoire des peuples africains et de leurs diasporas, incarnant des notables, des figures marquantes (série Diaspora en 2014), ou rendant hommage à leurs luttes, à leurs résistances (série Liberty en 2017).

Publié en novembre 2023