JACOB ZUMA et ses amis des Brics

MI-AVRIL, LA BANDE DES QUATRE PAYS émergents connus sous l’acronyme de Bric, pour Brésil, Russie, Inde et Chine, réunis en sommet annuel, s’écrivait le plus naturellement du monde avec un s à la fin, initiale de South Africa. Une greffe à mettre au crédit du président sud-africain, qui multipliait les contacts avec ce groupe depuis un an. Arrivé à Sanya, en Chine, à la tête d’une délégation de 70 hommes d’af faires, Jacob Zuma a rappelé que l’intégration de son pays au forum Brics représentait une opportunité historique de créer 5 millions d’emplois d’ici à 2020. Avec ce cinquième membre, la famille pèse désormais 40 % de la population mondiale et 20 % de la richesse planétaire. Son PIB cumulé sera supérieur à celui de la zone euro cette année et à celui des États-Unis en 2014, d’après les dernières projections du FMI. L’an dernier, les membres de la famille s’interrogeaient sur la meilleure façon de sortir leurs populations de la pauvreté en diversifiant leurs modèles économiques dans un contexte mondialisé soumis aux pressions du Nord. Cette année, les Brics, dont on remarquera qu’ils sont en ce moment tous membres du Conseil de sécurité de l’ONU, ont clairement réclamé la...
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