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MIRJAM KLUKA
MIRJAM KLUKA
Interview

Koyo Kouoh : «Si on peut imaginer l’idéal, c’est qu’il est possible»

Par Shiran Ben Abderrazak - Publié le 7 février 2025 à 14h20
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Première femme africaine à exercer ce rôle, elle sera la commissaire de la 61e Biennale de Venise, centre névralgique du monde de l’art contemporain. Une édition placée sous l’étendard de l’inclusivité.

À la fois curatrice, directrice d’institutions et commissaire, la Suisso-Camerounaise visionnaire signe une carrière au croisement de l’art et de l’engagement. Une trajectoire qui conjugue réflexion critique et combat pour la décolonisation culturelle. Ses projets questionnent les récits prépondérants, redonnent un rôle central aux artistes du Sud global et réinventent les institutions. L’art peut-il réécrire les récits dominants? À travers Raw Material Company à Dakar ou le Zeitz MOCAA au Cap, Koyo Kouoh propose une perspective où cette discipline offre un espace de dialogue et de transformation sociale. Ses projets explorent les mémoires artistiques du continent, interrogent les carcans institutionnels et recentrent les regards sur les géographies noires. Nommée commissaire de la 61e édition de la Biennale de Venise, devenant ainsi la première femme africaine à occuper ce rôle, elle porte une ambition historique: décentrer les perspectives, inclure des récits oubliés et redéfinir l’héritage eurocentré de cet événement. Née en 1967 à Douala, au Cameroun, Koyo Kouoh a fondé Raw Material Company en 2008, un espace de réflexion critique...

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