L’image du pouvoir
Une série de portraits de chefs d'état Africains au Quai Branly par l’un des maîtres du style photoréaliste.
C’est son portrait officiel de Barack Obama, en 2018, qui a propulsé Kehinde Wiley au rang de star de l’art contemporain. Puisant ses sources dans le rococo, l’architecture islamique, le design textile africain, et surtout les peintres classiques, tels le Titien ou Ingres, l’Afro-Américain s’attache à défier et à réorienter les récits de l’histoire (et de celle de l’art), à travers ses personnages. Six ans avant sa révélation, il s’était déjà lancé dans une série inédite de portraits de chefs d’État africains, en parcourant le continent pour rencontrer différents dirigeants – dont les noms sont confidentiels jusqu’à l’ouverture de l’exposition. Avec chacun d’entre eux, il tente d’élaborer, en concertation, une composition qui illustre son regard singulier sur ce que signifie être un leader africain contemporain. La vocation de l’exposition est d’examiner le phénomène du pouvoir en Afrique – en le mettant en perspective avec le monde occidental–ainsi que la façon dont les rapports de pouvoir y sont traditionnellement mis en scène.
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