L’urgence énergétique

L’augmentation des capacités de production électrique est une priorité pour soutenir la croissance et alimenter les marchés régionaux.
La Côte d’Ivoire a vécu une crise énergétique durant une partie de l’année 2021, provoquée par une demande en hausse (particuliers et entreprises), une série de pannes sur la turbine à gaz de la centrale d’Azito et l’assèchement de certains barrages hydrauliques. Le gouvernement a donc décidé de changer la donne. Avec en priorité un renforcement du parc existant. L’électricité étant dépendante à plus de 80 % des centrales thermiques réparties entre celles d’Azito, Aggreko et Vridi, l’État incite ces unités à augmenter leurs capacités de production thermique. En juin 2022, la phase 4 de la centrale d’Azito a été inaugurée. Elle permet un accroissement de production de 253 MW (grâce à une turbine à gaz de 180 MW et une turbine à vapeur de 73 MW). Cela porte la capacité de la centrale à plus de 710 MW, soit près de 27 % de la puissance totale installée dans le pays. Le montant des travaux s’élève à environ 217 milliards de FCFA. En sus, la construction de la centrale Atinkou à cycle combiné de 390 MW, d’un montant de 260 milliards de FCFA, est en cours depuis mars 2021, à Jacqueville. C’est l’entreprise Tractebel (Belgique) qui est en charge du chantier. Livraison prévue dans vingt-huit mois. Le pays, qui se positionne également comme un fournisseur sous-régional, a pour ambition d’atteindre une puissance installée de 4 000 MW à l’horizon 2030, contre 2 369 MW actuellement. Dans ce contexte ambitieux, le PND 2021- 2025 prévoit la mise en place d’une nouvelle centrale thermique d’une capacité de 200 MW, dont les modalités d’exploitation sont à définir (acquisition, leasing…). La découverte de pétrole et de gaz au large des côtes devrait permettre, à partir de 2023, d’assurer un équilibre énergétique. Tout comme les investissements dans les énergies durables, tels le solaire ou la tourbe
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