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Le siège de la Banque africaine de développement, à Abidjan. DR
Le siège de la Banque africaine de développement, à Abidjan. DR
Finance

La BAD en quête d’un nouveau leadership

Par Zyad Limam Cédric Gouverneur
Publié le 25 avril 2025 à 11h35
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La Banque africaine de développement élira son nouveau président à Abidjan le 29 mai prochain, dans un contexte de bouleversements macroéconomiques mondiaux. Et avec l’exigence de mieux répondre aux défis du continent. L’ancien ministre mauritanien Sidi Ould Tah se présente à la fois comme le candidat de la raison et du changement.

Le 29 mai prochain à Abidjan, le Conseil des gouverneurs de la Banque africaine de développement procédera à l’élection du successeur du Nigérian Akinwumi Adesina, qui ne peut se représenter au terme de ses deux quinquennats (2015-2025). Cinq candidats sont en lice : l’ex-vice-présidente de la banque, la Sud-Africaine Bajabulile Swazi Tshabalala, le Tchadien Abbas Mahamat Tolli (ex-gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale – BEAC), le Sénégalais Amadou Hott (ancien ministre, qui fut l’envoyé spécial de la BAD auprès de l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique), le Zambien Samuel Munzele Maimbo (ex-haut responsable de la Banque mondiale) et enfin le Mauritanien Sidi Ould Tah, qui a dirigé pendant dix ans (2015-2025) la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA). Une élection qui se déroule dans un climat tendu. Les États-Unis sont le premier actionnaire non africain de la BAD avec 6,35 % des...

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