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Énergie

La course à l’hydrogène vert

Par Cédric Gouverneur - Publié en octobre 2022
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Idéalement, l’aviation commerciale pourrait se trouver décarbonée vers 2050 !.SHUTTERSTOCK
Idéalement, l’aviation commerciale pourrait se trouver décarbonée vers 2050 !.SHUTTERSTOCK

Face à l’urgence climatique, les projets de production foisonnent du Maroc à l’Afrique du Sud, en passant par Djibouti. Le continent dispose des ressources nécessaires pour devenir un acteur majeur dans ce secteur novateur.

L’hydrogène. C’est l’une des solutions les plus prometteuses pour assurer la transition énergétique vers une économie mondiale libérée des émissions de carbone, et limiter au maximum le réchauffement climatique. À la condition impérative que l’extraction du dihydrogène (H2 ) par électrolyse s’effectue non pas avec des énergies fossiles, mais au moyen d’énergies renouvelables ! C’est ce que l’on dénomme «hydrogène vert » (propre), par opposition à «hydrogène gris » (émetteur de CO2 ) [voir l’interview de Cédric Philibert pages suivantes]. Cet élément, qui est le plus répandu sur Terre – il est présent dans chaque molécule d’eau –, peut être employé pour l’industrie, dans les engrais et les transports. Deux premières voitures à hydrogène (la Toyota Mirai et la Hyundai Nexo, encore très onéreuses) sont sur le marché. À Paris, la société Hype, qui fait rouler des taxis à hydrogène depuis 2015, ambitionne de déployer une flotte de près de 10 000 véhicules pour les Jeux olympiques...

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