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Mines

La hausse des métaux
bouleverse la donne

Par Cédric Gouverneur - Publié en avril 2022
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​  Une usine à Norilsk (Sibérie), cité du nickel. La tonne de ce métal indispensable aux batteries des voitures électriques a triplé pour atteindre le prix vertigineux de 100 000 dollars en mars. SHUTTERSTOCK  ​
Une usine à Norilsk (Sibérie), cité du nickel. La tonne de ce métal indispensable aux batteries des voitures électriques a triplé pour atteindre le prix vertigineux de 100 000 dollars en mars. SHUTTERSTOCK

​​​​​​​La flambée des cours des matières premières et les sanctions frappant la Russie pourraient bénéficier, à terme, au secteur minier africain.

Gaz, pétrole, blé, métaux… Le cours des matières premières s’est envolé avec la guerre en Ukraine. L’indice London Metal Exchange (LME), qui regroupe les cotations des métaux, avait déjà bondi de 30 % en un an en raison de la reprise économique post-Covid. Début mars, les cours ont explosé, du fait des incertitudes liées à ce conflit impliquant la Russie – l’un des premiers producteurs mondiaux de gaz, de pétrole et de métaux –, sanctionnée par les Occidentaux. Après que la tonne de nickel a triplé pour atteindre le prix vertigineux de 100 000 dollars en mars, la cotation de ce métal a dû être suspendue au LME. Indispensable aux batteries des voitures électriques, celui-ci avait déjà vu son cours grimper de 50 % entre mars 2020 et janvier 2021…

Le cours du palladium a, lui, grimpé de 44 % depuis le début de la guerre...

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