La hausse des métaux
bouleverse la donne

La flambée des cours des matières premières et les sanctions frappant la Russie pourraient bénéficier, à terme, au secteur minier africain.
Gaz, pétrole, blé, métaux… Le cours des matières premières s’est envolé avec la guerre en Ukraine. L’indice London Metal Exchange (LME), qui regroupe les cotations des métaux, avait déjà bondi de 30 % en un an en raison de la reprise économique post-Covid. Début mars, les cours ont explosé, du fait des incertitudes liées à ce conflit impliquant la Russie – l’un des premiers producteurs mondiaux de gaz, de pétrole et de métaux –, sanctionnée par les Occidentaux. Après que la tonne de nickel a triplé pour atteindre le prix vertigineux de 100 000 dollars en mars, la cotation de ce métal a dû être suspendue au LME. Indispensable aux batteries des voitures électriques, celui-ci avait déjà vu son cours grimper de 50 % entre mars 2020 et janvier 2021…
Le cours du palladium a, lui, grimpé de 44 % depuis le début de la guerre...
Dans la même rubrique
Le géant marocain des phosphates a signé un partenariat stratégique avec les autorités pour développer les chaînes de valeur agricoles dans le pays.
L’explosion des cours ouvre des perspectives nouvelles, notamment en matière d’industrialisation. En particulier pour tous les minerais concernés par les exigences du développement durable.
Le Club Déméter, un groupe de réflexion qui rassemble des entreprises et des établissements de l’enseignement supérieur français, s’intéresse aux questions de la sécurité alimentaire. Diane Mordacq, chargée de recherche, répond à nos questions, alors que la guerre en Ukraine a des impacts importants sur l’approvisionnement en blé dans le monde.