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Énergie

Le biogaz, une promesse
encore peu exploitée

Par Cédric Gouverneur - Publié en décembre 2022
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Sa production « offre une fenêtre vers un monde où les ressources seraient continuellement usées et réutilisées ».SHUTTERSTOCK
Sa production « offre une fenêtre vers un monde où les ressources seraient continuellement usées et réutilisées ».SHUTTERSTOCK

Cuisiner avec ce gaz combustible permet non seulement de valoriser les déchets mais également de se passer du charbon de bois, facteur de déforestation et de pollution. À travers le continent, quelques pionniers se sont lancés dans l’aventure, avec succès.

Comprendre le biogaz et ses enjeux nécessite quelques explications techniques. Le processus de biométhanisation est simple : les déchets (déjections, compost de végétaux, ordures ménagères, etc.) fermentent dans une cuve, le biodigesteur. En l’absence d’oxygène (un milieu dit « anaérobie »), les bactéries y prolifèrent. Elles décomposent la matière organique. En résultent du biogaz, (un peu) de CO2 , ainsi qu’un substrat apte à servir d’engrais agricole. Précision d’importance : cuisiner au biogaz ne dégage pas d’odeur nauséabonde…

En théorie, celui-ci peut être produit partout où sont rejetés des déchets. Il faut cependant que leur quantité soit suffisante pour que le processus de méthanisation soit rentable : les sources de biogaz sont donc principalement des élevages, des exploitations agricoles, des décharges, des collectivités (des écoles, des grands immeubles, et même des prisons). À Fez, au Maroc, l’Institut de recherche en énergie solaire...

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