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«Ces dispositifs publics de financement suscitent un véritable engouement du fait de leur bonne image auprès des investisseurs.». ARMADILLOPHOTOGRAP/SHUTTERSTOCK
«Ces dispositifs publics de financement suscitent un véritable engouement du fait de leur bonne image auprès des investisseurs.». ARMADILLOPHOTOGRAP/SHUTTERSTOCK
Finance

Les fonds souverains,
incontournables?

Par Cédric Gouverneur - Publié en novembre 2024
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Un nombre croissant d’États africains, bien au-delà du cercle restreint des exportateurs d’or noir, créent ces structures d’investissement. Efficacement gérés, ces outils d’épargne publique permettent de diversifier l’économie et de miser sur l’innovation.

Mohamed Benchaâboun, directeur général du fonds marocain FM6I.DR
Mohamed Benchaâboun, directeur général du fonds marocain FM6I.DR

​​​​​​​Le rythme de création de fonds souverains s’accélère sur le continent, où ces dispositifs publics de financement suscitent un véritable engouement du fait de leur bonne image auprès des investisseurs: «Des véhicules qui parlent le langage du secteur privé, tout en oeuvrant pour les priorités du secteur public», s’est ainsi félicité Mohamed Benchaâboun, ex-ministre de l’Économie et des Finances du Maroc, et actuel directeur général du Fonds Mohammed VI pour l’investissement (FM6I). Deuxième fonds souverain du royaume après Ithmar Capital, créé en 2016, le FM6I est destiné au soutien aux entreprises et à l’innovation.

Depuis 2016, pas moins de huit nouveaux pays africains ont créé des fonds souverains: le Maroc, l’Égypte, le Cap-Vert, Djibouti, l’île Maurice, l’Éthiopie, le Mozambique et la Namibie. À noter que les récents fonds s’avèrent assez différents de leurs prédécesseurs: la plupart des fonds souverains créés sur le continent au tournant du millénaire l’avaient été par des producteurs de pétrole et de gaz (Algérie, Libye, Angola...

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