
Les USA à la chasse aux opportunités
Washington encourage la prospection tous azimuts sur le continent, soucieux de la dépendance aux BRICS et aux métaux rares sous le contrôle de la Chine.
La start-up américaine KoBold Metals a annoncé début janvier avoir levé 537 millions de dollars afin d’exploiter la mine de cuivre zambienne de Mingomba et de rechercher de nouveaux gisements grâce à l’intelligence artificielle (IA). KoBold, soutenu notamment par Bill Gates et Jeff Bezos, utilise l’IA pour exploiter de vastes quantités de données (archives géologiques, cartes, etc.) et dénicher des filons de minerais indispensables à la transition énergétique, aux batteries électriques ou aux semi-conducteurs.
L’IA permettrait d’améliorer la prospection classique et d’en réduire les coûts. En février 2024, KoBold a ainsi annoncé la découverte, dans la province zambienne de Mingomba, d’un gisement de cuivre présenté comme l’un des trois plus importants au monde, et qui pourrait fournir chaque année 300000 tonnes de métal rouge.
KoBold n’est pas la seule entreprise américaine à s’intéresser aux minerais africains: les États-Unis sont de retour sur le continent, après avoir longtemps cédé le terrain à la Chine le groupe Freeport-McMoRan avait même vendu à une société chinoise, China Molybdenum, deux projets miniers en RDC… En Tanzanie, Lifezone Metals (qui compte parmi ses...