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LUANDA: CAPITALE DES EXTRÊMES

Par Michael Ayorinde
Publié le 11 mars 2013 à 10h31
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Située au bord de l’océan Atlantique, la capitale de l’Angola offre une apparence séduisante avec sa baie ensoleillée, ses avenues ponctuées de palmiers et ses immeubles flambant neufs. C’est la facette de Luanda que voient les visiteurs de quelques jours, représentants de pays en visite officielle, parents d’expatriés en vacances, touristes de passage dans le cadre d’un road trip africain. Puis il y a l’autre facette, celle que l’on entraperçoit sur le chemin menant de l’aéroport international au centre-ville. Celle qui rappelle que Luanda, agglomération d’environ cinq millions d’habitants, est avant tout une ville d’Afrique noire, avec sa chaleur assommante, ses embouteillages monstres, un vacarme permanent et de nombreux bidonvilles.

Moins tentaculaire que Lagos, moins violente que Johannesburg, plus métissée que Kinshasa, cette ville méconnue, caractérisée par une grande désorganisation, appelée confusão par les Angolais, ne ressemble à aucune autre sur le continent. Sortis des quelques grands axes de circulation (vers le sud, le nord et l’est de la ville), ce ne sont que de simples rues, pas asphaltées quand on s’enfonce dans les quartiers. Peu de panneaux de signalisation, peu de noms de rue, peu de feux de circulation et un flot ininterrompu de taxis collectifs bleu et blanc...

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