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Interview

Max Lobe : «J’ai fait le pari de ne pas rester spectateur»

Par Catherine Faye
Publié le 25 avril 2025 à 07h49
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Dans son dernier roman, l’auteur camerounais s’attaque à la figure du père. Il évoque la relation filiale, le thème de l’homosexualité, de l’immigration, et touche au prisme colonial. L’intime s’entremêle alors avec le politique dans un tourbillon lyrique.

ÉDITIONS ZOÉ
ÉDITIONS ZOÉ

Max Lobe est avant tout une voix. Qu’elle parle ou qu’elle coure sur les pages de ses livres, cette voix module, tape du poing sur la table, éclate de rire, tisse des histoires, toujours en rythme – bossa-nova, gospel, funk, makossa, etc. –, dans une polyphonie singulière, à la fois triste et joyeuse. Bon vivant, solitaire, cocasse et profond, l’auteur helvético-camerounais revient avec un sixième roman introspectif, dédié à son père. Il y explore la relation filiale, entre le Cameroun et Genève, où il vit, et y aborde les thèmes de l’homosexualité, de l’immigration, de la violence, des indépendances africaines. Lauréat du prix Kourouma en 2017 pour son roman Confidences, sur la guerre d’indépendance au Cameroun, ce passionné d’histoire et de politique se livre ici sans ambages. De ses meurtrissures à sa «flamme», en passant par son regard sur l’existence, la transmission, l’actualité et l’humanité. L’intime à l’épreuve de la vie. Rencontre.

AM: Sur la couverture de votre livre...

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