Nairobi, Kenya :
La mégalopole sur le fil

Tourisme, développement des technologies digitales, services, business, organisations internationales… La capitale kényane s’est progressivement imposée comme le hub incontournable de l’Afrique australe. Surnommée la Silicon Savannah, la ville concentre un écosystème technologique d’envergure (largement dépendant des investissements extérieurs), animé par une jeunesse connectée, des incubateurs de pointe (iHUB, Nailab), et l’implantation de géants mondiaux comme Google, Microsoft ou Visa. Ce dynamisme est renforcé par le chantier de la Konza Technopolis, mégalopole numérique en devenir, à une cinquantaine de kilomètres. La ville attire start-up, investisseurs, talents panafricains, et s’impose comme un modèle de développement digital au service des secteurs clés: finance, agriculture, santé.

Nairobi (qui signifie en massaï «les eaux fraîches», le «renouvellement») fait désormais plus que concurrence à Johannesburg. Ville-carrefour, elle séduit aussi par son way of life, son parc national en pleine ville, ses musées, sa scène culturelle, ses hôtels et ses restaurants de qualité. Et sa connectivité. Malgré les difficultés récurrentes que rencontre Kenya Airways, la cité est reliée à plus de 50 pays en Afrique et dans le monde, via la plate-forme Jomo Kenyatta International Airport.

Cette effervescence contraste avec un climat sécuritaire et politique tendu. Les risques terroristes ne sont pas exclus. Les violentes inégalités...