Sommet UE-UA
Et maintenant ?

Juste avant le conflit en Ukraine, le sommet de Bruxelles, mi-février, s’est conclu sur une déclaration d’intention : un plan de 150 milliards d’euros déployés sur sept ans pour une nouvelle « stratégie globale d’investissement », soit la moitié du volume du Global Gateway, riposte européenne aux nouvelles routes de la soie chinoises. Reste à savoir comment ces grandes ambitions se concrétiseront…
Reporté de près de deux ans pour cause de pandémie, le sixième sommet entre l’Union africaine (UA) et l’Union européenne (UE) se sera finalement tenu les 17 et 18 février à Bruxelles (Belgique), dans un climat faussement serein. Derrière les sourires de circonstance, les Européens étaient obnubilés par l’imminence de la guerre en Ukraine : président en exercice de l’UE, Emmanuel Macron venait juste de rencontrer Vladimir Poutine, pour un ultime sursaut diplomatique. L’ancien banquier français l’ignorait encore, mais l’ex-espion russe le menait en bateau et manigançait déjà son invasion, déclenchée le 24 au matin… Du côté des...
Dans la même rubrique
Le pays est parvenu en juin à un accord de rééchelonnement. Un précédent qui pourrait être appliqué ailleurs sur le continent. Il y a urgence. Le sommet du G20 en Inde, en septembre, proposera-t-il des solutions pérennes?
Le Covid-19, puis la guerre en Ukraine ont remis à l’ordre du jour la question de la souveraineté alimentaire. Le président malien du Réseau des organisations paysannes et des producteurs agricoles de l’Afrique de l’Ouest, également ex-ambassadeur des Nations unies pour l’Année internationale de l’agriculture familiale en 2014, pointe la responsabilité du sous-investissement dans le secteur.
La mobilisation contre les mégaprojets de la compagnie française, en Ouganda et en Tanzanie, ne connaît pas de répit.