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Nord-Sud

Sommet UE-UA
Et maintenant ?

Par Cédric Gouverneur - Publié en mars 2022
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De gauche à droite, l’Égyptien Abdel Fattah al-Sissi, le Sud-Africain Cyril Ramaphosa, le Sénégalais et président en exercice de l’Union africaine Macky Sall et le président du Conseil européen Charles Michel, le 18 février dernier, à Bruxelles. XXXXXXXXXX De gauche à droite, l’Égyptien Abdel Fattah al-Sissi, le Sud-Africain Cyril Ramaphosa, le Sénégalais et président en exercice de l’Union africaine Macky Sall et le président du Conseil européen Charles Michel, le 18 février dernier, à Bruxelles. DURSUN AYDEMIR/POOL/HANS LUCAS
De gauche à droite, l’Égyptien Abdel Fattah al-Sissi, le Sud-Africain Cyril Ramaphosa, le Sénégalais et président en exercice de l’Union africaine Macky Sall et le président du Conseil européen Charles Michel, le 18 février dernier, à Bruxelles. DURSUN AYDEMIR/POOL/HANS LUCAS

Juste avant le conflit en Ukraine, le sommet de Bruxelles, mi-février, s’est conclu sur une déclaration d’intention : un plan de 150 milliards d’euros déployés sur sept ans pour une nouvelle « stratégie globale d’investissement », soit la moitié du volume du Global Gateway, riposte européenne aux nouvelles routes de la soie chinoises. Reste à savoir comment ces grandes ambitions se concrétiseront…

Reporté de près de deux ans pour cause de pandémie, le sixième sommet entre l’Union africaine (UA) et l’Union européenne (UE) se sera finalement tenu les 17 et 18 février à Bruxelles (Belgique), dans un climat faussement serein. Derrière les sourires de circonstance, les Européens étaient obnubilés par l’imminence de la guerre en Ukraine : président en exercice de l’UE, Emmanuel Macron venait juste de rencontrer Vladimir Poutine, pour un ultime sursaut diplomatique. L’ancien banquier français l’ignorait encore, mais l’ex-espion russe le menait en bateau et manigançait déjà son invasion, déclenchée le 24 au matin… Du côté des...

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