Emel
Revisiter l’essentiel
Le temps d’un confinement, LA CHANTEUSE TUNISIENNE a réinterprété les classiques de son répertoire et ceux des artistes avec qui elle a grandi.
AU PRINTEMPS 2020, Emel rend visite à sa famille, à Tunis, pour fêter l’anniversaire de son père… juste avant que le confinement ne l’empêche de repartir à New York, sa ville d’adoption. La voici ainsi avec sa fille dans la maison de son enfance, où trois générations cohabitent dans une harmonie inattendue, propice à la création.
La chanteuse replonge alors dans ses racines musicales. Sur deux parties (« Day » et « Night »), elle propose des réinterprétations de son propre corpus – de « Ma Lkit » à « Sallem » –, puis des reprises de Nirvana à David Bowie (exceptionnelle version de « The Man Who Sold The World »), en passant par Rammstein. Après Everywhere We Looked Was Burning, paru en 2019, qui a confirmé sa popularité outre-Atlantique, Emel nous offre The Tunis Diaries, son projet le plus intime. Elle témoigne également d’un engagement qui est le sien depuis toujours : n’oublions pas que sa chanson « Kelmti Horra » est devenue l’hymne du Printemps arabe tunisien…