Maghreb
                
                  
  
                
            
            Les nouveaux codes amoureux
                                      
                                              Par
                                                                    Frida Dahmani                                          
                                                      
                    
                
                Publié le 18 janvier 2017 à 08h48
                                      
          
          PLAINPICTURE/CIZ
      
      
  
Sexe, couple et idéaux : entre traditions et modernité, les malentendus hommes-femmes n’ont jamais semblé aussi criants. Pourtant, il y a du changement dans l’air !
Tout réussit à Bochra. Tout, sauf l’amour. « Les hommes ne sont pas ce que je croyais », lance cette pétillante interne en médecine qui, à 29 ans, désespère de vivre une histoire au long cours. « Les garçons ne sont pas encore des hommes ; ils manquent de maturité et ne sont pas fiables », assène la jeune femme. Résignation ? 
Comme elle, des milliers de Tunisiennes s’interrogent sur l’amour, les relations à deux et butent sur l’absence de réponses. Pour se consoler, Bochra refuse d’être une donnée statistique et explique ses échecs par des profils de partenaires incompatibles. Pourtant, elle intègre le contingent des 30 % de femmes qui, de 30 à 34 ans, sont célibataires. Un taux impensable il y a vingt ans où, à la trentaine, la quasi-totalité était mariée avec, parfois, plusieurs enfants.
La mutation de la société maghrébine et urbaine est indéniable. Études et démarrage professionnel reportent, comme ailleurs dans le monde, l’âge moyen des noces. Mais « pas celui de l’amour »...