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Abderrahmane Sissako.AFP OR LICENSORS
Abderrahmane Sissako.AFP OR LICENSORS
Rencontre

Abderrahmane Sissako
« Black Tea anticipe un monde de plus en plus mélangé »

Par Jean-Marie Chazeau - Publié en février 2024
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Le cinéaste mauritanien est enfin de retour sur les écrans, près de dix ans après le triomphe de Timbuktu (2014)... Son nouveau film, tourné en Côte d’Ivoire, au Cap-Vert et à Taïwan, est en compétition au Festival international de Berlin. Rencontre avec un homme épris de liberté.

Abderrahmane Sissako tourne peu : quatre longs-métrages depuis La Vie sur Terre (1997). C’est dire si son nouveau film fait sensation, surtout après le succès retentissant de Timbuktu, sorti en 2014 : 7 Césars, dont celui du Meilleur réalisateur (une première pour un Africain), 1,2 million d’entrées en France, une nomination aux Oscars... Habitué du Festival de Cannes, c’est à la Berlinale, l’autre grand rendez-vous du cinéma mondial (avec la Mostra de Venise), que son Black Tea est en lice pour l’Ours d’or en février 2024. L’histoire d’une Ivoirienne qui dit «non» le jour de son mariage et part se construire une nouvelle vie en Chine. Un film en apparence très sentimental, plus complexe qu’il en a l’air. Pas de diatribes contre l’économie mondiale comme dans Bamako (2006), ou de scènes violentes comme la lapidation dans Timbuktu... On y retrouve, cependant, les thèmes favoris du cinéaste: la rencontre, la transmission, la liberté individuelle...

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