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L’Afrique du futur

Adji Bousso Dieng

Sénégal, TAIK.

Par Cédric Gouverneur
Publié le 15 décembre 2025 à 11h13
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Née dans une famille de Kaolack, au Sénégal, boursière, cette informaticienne et statisticienne surdouée est devenue en 2021 la première enseignante noire de l’université américaine de Princeton, où elle a ouvert un laboratoire de recherche sur l’IA qui se concentre sur les sciences naturelles. Adji Bousso Dieng a fondé l’association The Africa I Know (TAIK) afin d’inciter les jeunes africains à étudier les sciences. Panafricaniste convaincue, elle alerte sur «une forme de colonisation numérique», du fait de la prédominance des groupes occidentaux et chinois sur les technologies employées en Afrique. Elle déplore aussi les stéréotypes véhiculés par les algorithmes, du fait de modèles d’IA trop souvent entraînés à partir de données occidentales.