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ALGÉRIE ALI BENFLIS OU LA TENTATION D’EL-MOURADIA

Par Michael.AYORINDE - Publié en avril 2014
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Il fut son fidèle numéro deux. Puis son adversaire malheureux lors du scrutin de 2004. L’ancien Premier ministre d’Abdelaziz Bouteflika frappe à nouveau à la porte du palais et paraît bien décidé à se présenter à l’élection présidentielle du 17 avril. Dans une ambiance assez surréaliste à deux mois d’un scrutin suspendu à la décision du chef de l’État sortant, âgé de 77 ans...

« On sort respirer un peu… » C’est en ces termes que certains Algériens, ceux qui en ont les moyens, indiquent prendre quelques jours de vacances hors de leur pays, où ils disent étouffer. Et en cette fin de janvier, cette impression bat tous les records. Encore plus dans le milieu politique. Le pays est suspendu à la décision du locataire du palais présidentiel, le président Abdelaziz Bouteflika, pourtant affaibli, de briguer ou non, le 17 avril, un quatrième mandat d’affilée. « La précampagne est profondément perturbée par le silence anormal du chef de l’État, se plaint Soufiane Djilali, à la tête du parti récemment agréé Jil Jadid (“nouvelle génération”) et qui a annoncé sa candidature dès novembre. Depuis des mois, il est grandement malade, incapable de diriger le pays, mais son entourage fait tout pour...

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