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Interview

Alune Wade : « La Nouvelle-Orléans est restée attachée à l’Afrique. »

Par Astrid Krivian Cédric Bouvier
Publié le 23 mai 2025 à 11h11
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Avec son nouvel album New African Orleans (Enja Yellowbird), le bassiste, chanteur et compositeur sénégalais explore les racines du jazz, les transmissions entre les musiques d’Afrique et celles de la Nouvelle-Orléans en Louisiane. Mettant à l’honneur les cuivres, emblématiques des fanfares de rue, des brass band de la Nouvelle-Orléans, cette odyssée transatlantique, cette plongée dans l’histoire creuse ces influences mutuelles, ces multiples correspondances entre les deux rives, convoquant l’afrobeat du Nigéria ou les rythmes de sa terre natale. En plus de ses compositions, Alune Wade revisite des grands standards des musiques américaines et africaines (Herbie Hancock, Manu Dibango, Fela Kuti, Jimi Hendrix…). Cet album est aussi un hommage à son père, Serigne Fallou Wade, joueur de cor d'harmonie, compositeur et chef d’orchestre de la fanfare de l'armée sénégalaise. Un film documentaire, Tukki, des Racines au Bayou, croisant performances musicales et entretiens avec historiens, musiciens, experts, accompagne la réalisation de New African Orleans ; il éclaire sur l’histoire du jazz et sur son influence actuelle en Afrique. Crédit photo : Wlad Simitch