Aller au contenu principal
La plage de Santa Maria, au Cap-Vert, située au sud de l’île de Sal. SOPOTNICKI/SHUTTERSTOCK
La plage de Santa Maria, au Cap-Vert, située au sud de l’île de Sal. SOPOTNICKI/SHUTTERSTOCK
Macro

Au Cap-Vert, on change de division

Par Cédric Gouverneur
Publié le 12 août 2025 à 11h10
Share

La bonne gestion et le boom touristique permettent à l’archipel de rejoindre la catégorie des pays à «revenu intermédiaire de la tranche supérieure» de la Banque mondiale.

Après avoir quitté en 2007 la catégorie des PMA («pays les moins avancés»), le Cap-Vert est officiellement entré, le 1er juillet, dans celle des «pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure». L’archipel lusophone, peuplé d’environ un demi-million d’habitants, rejoint la dizaine de pays africains appartenant à cette catégorie fixée par la Banque mondiale, où le revenu national par habitant (RNB) dépasse 4086 dollars sans excéder 12615 dollars. S’y trouvent notamment l’Afrique du Sud, le Gabon et le Botswana. 
La croissance du PIB cap-verdien devrait atteindre 5,9% en 2025, tandis qu’il atteignait 7,3% en 2024, selon la Banque mondiale, qui souligne que l’implantation prévue de compagnies aériennes low cost dans l’archipel devrait soutenir l’essor de l’industrie touristique, tandis que la baisse des prix des carburants devrait contribuer à la maîtrise de l’inflation. Le taux de pauvreté, estimé à 15% en 2023, devrait reculer à 13,3% en 2025, puis 11,2% en 2027. La croissance économique cap-verdienne devrait par la suite se stabiliser à 5% en moyenne ces prochaines années. 

UNE RÉUSSITE ANNONCÉE DÈS 2012...

Abonnez-vous
pour accéder à l'intégralité de l'article