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Inna Modja

« Au Mali, la tradition n’a pas que du bon »

Par Sabine.CESSOU - Publié en mai 2017
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Comédienne, chanteuse, mannequin, l’enfant de Bamako sillonne le monde, à l’avant-garde d’un combat féministe et nécessaire.
 
La chanteuse malienne, née en 1984 à Bamako, influencée par la soul Motown de son enfance comme les guitares mandingues, est déterminée à rester elle-même malgré ses tubes et le succès. Occupée à explorer des horizons toujours différents après ses trois premiers albums, Everyday Is a New World (2009), Love Revolution (2011) et Motel Bamako (2015), elle poursuit sa carrière sur les scènes de festivals aux quatre coins du monde, de l’Inde à l’Australie, avec son compagnon, l’architecte et réalisateur italo-croate Marco Conti Sikic.
 
Comédienne, elle crève l’écran dans l’excellent Wùlu, premier long-métrage de fiction du Franco- Malien Daouda Coulibaly (en salles le 14 juin en France). Le film remue le couteau dans la plaie, abordant de front les manques de perspectives pour les jeunes, le trafic de cocaïne intercontinental, les bandes armées et le pouvoir corrompu. Un sujet plus qu’en phase avec sa personnalité et son dernier disque, un retour aux sources dans lequel elle chante Tombouctou en bambara. Entretien avec une fille indomptable du Mali, qui dit ses vérités en douceur, mais en toute franchise.
 
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