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Barbara Kanam : amour, chanson et beauté !

Par Michael.AYORINDE - Publié en février 2011
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En attendant, la native de Bukavu, en RD Congo, mais katangaise de famille, s'est fait une place au soleil de la chanson continentale, au fil de deux albums (Mokili, en 1999 et Teti en 2003). Pas facile, néanmoins, de faire comprendre la force d'un destin à une mère dans les affaires et, surtout, à un pater familias (neuf filles, deux garçons), directeur d'hôtel, à l'éducation sévère. Barbara fera donc plaisir à ce couple-référence à ses yeux, parce qu'uni comme au premier jour : études brillantes et BTS en commerce international. Elle peut alors devenir Kanam (« plat royal », en lunda). Séjour en Afrique du Sud, où elle aguerrit sa voix en interprétant les standards internationaux et africains. Deuxième acte en Côte d'Ivoire, « sa seconde patrie », comme elle l'appelle, où la superbe résidera pendant dix ans, avant de s'installer dans le sud de la France, avec son fils, Michael.

Abidjan et son cosmopolitisme l'ouvriront à divers univers musicaux, le gospel, notamment, comme en témoigne son dernier et chatoyant opus, Karibu, sorti en juillet. « Je voulais aller plus loin, car je me sens plus mûre, plus femme. » 2008 sera, pour elle, l'année de tous les défis. Elle a fondé sa boîte de production, Kanam Music, car elle ne veut pas être dépendante des producteurs machos congolais. Et elle se séparera du « Propriétaire de tous les dossiers », Awilo Longomba, avec qui « elle est restée en bons termes ». Fini donc, ce couple de stars congolaises qui avait tant fait parler les médias africains ! Coeur à prendre, alors ? En tout cas, elle se sait sexy, mais se sent avant tout maternelle avec les messieurs. À bon entendeur salut...

Par Jean-Michel Denis