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Billy Billy, la coqueluche d’Abidjan

Par Michael.AYORINDE - Publié en février 2011
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Un Tiken, l’humour en plus, un Awadi, le discours théorique en moins. Ce rappeur « rigolo » qui a su se forger un hip-hop régénéré par des rythmes traditionnels tire sur tout ce qui ne bouge pas dans le bon sens : le Bété qui a réussi, les politiciens devenus des professionnels de la politique, cette Afrique qui fréquente toujours « le ministère de la main tendue »…

Poète, il croque à gorge déployée la misère de Wassakara, quartier d’Abidjan. Résultat : son premier album, Nouvelles du pays (2007), s’est vendu officiellement à plus de 25 000 exemplaires. En pleine crise ! Le second, Réunion 2 Famille (2009), à près de 15 000 unités. Il revient de loin, Billy Billy ! De Daloa précisément, où il est né il y a trente ans.

Un papa instituteur qui tire le diable par la queue et une maman qui meurt prématurément. Il se lance à fond dans le rap, gagne en 2001 avec son groupe, Nasty Mafia, un concours. Un coup d’épée dans l’eau. Il restera à Abidjan pour tenter sa chance. Il vit désormais à la Riviera et vient de sortir un single, « Article 48 », où il renvoie dos...

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