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Brésil, le modèle anti-Chine ?

Par Michael.AYORINDE - Publié en avril 2011
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Objectif : devenir le troisième producteur mondial de cuivre africain. Dans le secteur des infrastructures, Odebrecht est présent dans une dizaine de pays pour des revenus estimés en 2009 à 2,4 milliards de dollars ou 10 % de son chiffre d’affaires. Et, dans le secteur du pétrole, Petrobras prévoit d’investir 3 milliards jusqu’à 2013 principalement en Angola et au Nigeria.

La compagnie nationale pétrolière brésilienne est également présente en Libye, Namibie et Tanzanie. Début mars,
elle a aussi annoncé le rachat de 50 % des parts d’un bloc exploratoire en partenariat avec la Compagnie béninoise des hydrocarbures (CBH), filiale de Lusitania Petroleum.

Ce dernier accord a confirmé son intérêt pour l’Afrique de l’Ouest. Mais c’est surtout la façon dont travaillent les Brésiliens avec les Africains qui fait dire que le Brésil se positionne parfois comme « l’anti-Chine ».

L’argument le plusvisible tient à la politique des groupes brésiliens, qui privilégient le recrutement de maind’oeuvre
locale. Les observateurs remarquent aussi une grande différence au niveau des stratégies d’investissements.

D’après Adrianade Queiroz, responsable du centre brésilien pour les relations internationales, citée par Reuters, « Petrobras ne vient pas en Afrique pour rapatrier le pétrole africain au Brésil mais pour chercher de nouveaux...

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