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CAMEROUN l'heure de la maturité

Par Michael.AYORINDE - Publié en juin 2011
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Le 20 mai, tout le haut du pavé camerounais siégera à la tribune, sur le boulevard du même nom, autour du couple présidentiel, pour assister, comme chaque année, au défilé militaro-civil de la fête nationale, avant de converger vers le Palais de l’unité pour les traditionnelles festivités du soir. Rien de nouveau, en apparence à Yaoundé, la capitale administrative camerounaise. La ville aux sept collines, bercée par la fraîcheur de son climat, avec ses espaces verts et ses ronds-points tirés au cordeau, semble égrener des jours tranquilles. Pourtant, l’année 2011 est particulière. À la mi-octobre, le Cameroun organise son élection présidentielle. Et, depuis cinq mois, dans les milieux politiques, comme au quartier, évidemment, on y pense. Les listes électorales sont ouvertes aux inscriptions depuis le 1er janvier, même si l’on ne se bouscule pas au portillon à l’avance, par tradition locale. Début avril, l’heure était aux aménagements de la loi électorale. Sur les bancs de l’Assemblée nationale, comme aux sièges des partis politiques, les débats et séances à huis clos s’enchaînaient non-stop. Suivis d’analyses et de commentaires houleux dans la presse libre. Trois principaux aménagements en ressortent : le conseil électoral d’Elecam (Election Cameroon), l’organe créé en 2006 pour superviser...

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