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Perspectives

Chine-Afrique :
un nouveau contrat après vingt ans de mariage ?

Par Cédric Gouverneur - Publié en décembre 2021
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Xi Jinping (en visioconférence) lors de son discours au FOCAC, qui s’est tenu à Dakar fin novembre. COOPER INVEEN/REUTERS
Xi Jinping (en visioconférence) lors de son discours au FOCAC, qui s’est tenu à Dakar fin novembre. COOPER INVEEN/REUTERS

Au terme de deux décennies d’un mariage « grand format » et d’une explosion des échanges, l’heure est au bilan sans trop de concessions.. Et à la redéfinition d’un partenariat plus équilibré.

Fin novembre 2021, à Dakar, s’est tenu le Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) qui, depuis 2000, réuni tous les trois ans Pékin et ses 53 pays partenaires sur le continent – (tous, à l’exception du Swaziland, le tout dernier apôtre de Taïwan !). Une huitième édition en forme de réajustement réciproque, car derrière les chiffres pharaoniques (des échanges commerciaux multipliés par 20 en vingt ans ; 1 million de Chinois sur le continent, où un projet sur trois est chinois !), la réalité s’impose : au terme de vingt ans de mariage, la Chine et l’Afrique s’avèrent toutes les deux quelque peu désillusionnées… La première, parce qu’elle se rend notamment compte que dépenser de l’argent ne suffit pas pour susciter du développement. La seconde, parce qu’elle s’endette, parfois lourdement, vis-à-vis de Pékin, et parce que le made in China – si bon marché et si accessible aux consommateurs...

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