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David Astorga, le beau gosse du ballon rond

Par Michael.AYORINDE - Publié en février 2011
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DÉCONTRACTION, SOURIRE ULTRA-BRITE, il est plus qu'à l'aise dans ce milieu. Et pour cause. Le jeune homme d'origine guadeloupéenne, qui a grandi à Saint-Mandé, en région parisienne, a failli devenir professionnel. Il a joué à Melun en cadets nationaux avec Claude Makelele et a fréquenté le même collège, à Fontainebleau, que Lilian Thuram, avec lequel il est resté ami. Une proximité qui lui a été utile : « Je pouvais appeler Lilian à tout moment, avant un match, pour prendre la température », explique-t-il.

Diplômé de l'École supérieure de journalisme de Paris en 1996, il travaille d'abord dans la presse écrite (Capital Foot), puis intègre Eurosport, avant de se faire repérer par TF1. Homme de terrain de Téléfoot lors des matchs de l'équipe de France depuis 2005, il intervient depuis la rentrée en plateau. Une montée en grade qu'il vit comme « une énorme satisfaction ». « Comme beaucoup, j'ai grandi avec cette émission. Pour un gamin, c'était la messe... et ça le reste ! Y participer un jour m'apparaissait totalement inaccessible. D'abord, parce que je ne pensais pas aller à la télévision et aussi, il faut reconnaître parce qu'à cette époque, il n'y avait pas de Noirs sur le petit écran. Alors, quand on m'a demandé si je voulais travailler pour Téléfoot, j'ai tout de suite dit oui. C'était une petite fierté personnelle. »

David Astorga a donc réalisé un rêve de gosse et l'assure : « J'ai beau être journaliste, il y a toujours la flamme du supporteur qui brûle en moi ! » Dans sa ligne de mire : le 11 juillet 2010, la finale de la Coupe du monde, « la première en Afrique, un événement pour la Terre entière. Si, en plus, j'ai la chance de rencontrer Mandela, ce sera vraiment quelque chose de fort. C'est une personne qui, à travers ses combats et son histoire, a marqué ma vie. »

Par Olivia Marsaud