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EBOLA AUX ORIGINES DE LA GRANDE CATASTROPHE

Par yousbenk - Publié en novembre 2014
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Aucun expert ne peut dire à ce jour comment va se clore l’aventure Ebola et sur quel bilan humain : les estimations varient entre 10 000 et 20 000 morts d’ici la fin 2014, avec des projections catastrophiques dix à cinquante fois supérieures. Mais ce qui apparaît désormais évident, c’est l’incroyable inefficacité des responsables occidentaux et africains. Leur pusillanimité. Cette cacophonie aura laissé au virus de fantastiques opportunités pour se propager, décimer des milliers de familles, menacer des mégapoles, faire vaciller des États et leurs administrations, affoler l’opinion publique internationale. Retour en arrière et examen de la chaîne de responsabilités.

Le 20 mars 2014, à 2 heures du matin, les chercheurs de l’Institut Pasteur à Lyon identifient le filovirus Ebola dans l’échantillon de sang récupéré par une équipe de Médecins sans frontières (MSF) en Guinée. Le 25, l’agence américaine Centers for Desease Control and Prevention (CDC) annonce son émergence en Guinée : 86 cas et 59 morts, principalement à Guéckédou, Macenta et Kissidougou, dans le sud-est de la Guinée, à proximité des frontières avec le Liberia et la Sierra Leone. En réalité, cela fait déjà trois mois qu’Ebola est arrivé dans la région. Trois mois que, dans le village de...

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