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Egypte, Algérie, Yémen… Ondes de choc

Par Michael.AYORINDE - Publié en février 2011
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Depuis le 14 janvier, date de l’effondrement du régime de Ben Ali, le monde arabe semble enfin connaître son moment berlinois. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la chute du mur de la peur tunisien a provoqué une onde de choc dont personne n’était capable, fin janvier, de dire jusqu’où elle irait et jusqu’à quand elle durerait. À qui le tour ? Dès le 25 janvier, alors que les Tunisiens, encore grisés par la fuite du dictateur, faisaient tomber le nouveau gouvernement où demeuraient, selon eux, trop de figures de l’ancien régime, les Égyptiens sont sortis braver les balles, le couvre-feu et l’état d’urgence pour accomplir leur propre révolution. Faisant écho à une mobilisation intense sur Internet, des dizaines de milliers de manifestants ont ainsi répondu à l’appel du Mouvement du 6-Avril, un groupe de militants pour la démocratie.

Au Caire, comme dans les autres grandes villes du pays, les protestataires ont dénoncé la pauvreté, la corruption et le chômage, et scandé des slogans hostiles au président Moubarak. Très vite, la situation a dégénéré, avec des villes livrées à elles-mêmes, des scènes de pillage et des hommes du régime qui semaient la panique dans la population.

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