En Arabie,
les trésors d’Al-Ula

Longtemps considérée comme une étape clé sur l’ancienne route de l’encens et le chemin de La Mecque, ce véritable écrin archéologique symbolise aujourd’hui les grandes ambitions touristiques du royaume wahhabite. Et sa volonté d’ouverture.
Vue du ciel, la vallée d’Al-Ula, au nord-ouest de l’Arabie saoudite, égratigne le désert du Néfoud sur une trentaine de kilomètres. Qui aurait cru, il y a encore quelques années, qu’une telle destination, au cœur d’une monarchie absolue, gouvernée selon la charia, attirerait autant l’attention ? Longtemps ignoré, jusqu’à ce que le royaume décide d’en faire sa vitrine culturelle et touristique en 2019 – en même temps qu’il a donné son feu vert pour la délivrance des tout premiers visas touristiques –, ce territoire quasi surnaturel représente aujourd’hui un témoignage inestimable du riche passé de l’Arabie, de l’époque préhistorique aux prémices de l’ère postislamique. L’exposition « Alula, merveille d’Arabie », à l’Institut du monde arabe, il y a trois ans, et les sollicitations à l’adresse de journalistes, écrivains, artistes et sportifs du monde entier ne représentent qu’une fraction de l’...
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