Entre terres et mers
La surface de Djibouti est, certes, réduite, mais les espaces et les décors semblent sans limites. Le potentiel touristique est réel. Et les visiteurs sont attendus !
Du char à voile au Grand Bara
C’est à un peu plus d’une heure de route de la capitale. Le désert du Grand Bara s’étend sur 300 km2 , un espace aride et sauvage, mais aussi un petit paradis pour les amateurs de char à voile ou de trek. C’est aussi le domaine des gazelles dik-diks et des chameaux transhumants. On raconte enfin que les visiteurs y sont fréquemment témoins de mirages!
La fraîcheur des monts Goda
Situé sur les hauteurs de Tadjourah, ce massif montagneux renferme une vingtaine de sommets qui culminent à plus de 1000 mètres. On y part à la rencontre des cultures traditionnelles nomades afars, en croisant de jeunes bergers et leurs troupeaux. Sous des températures étonnamment plus fraîches.
Au centre de l’histoire
Promenade nécessaire dans le vieux quartier colonial de la capitale, sur la place Menelik (devenue aujourd’hui la place du 27-Juin), avec ses arcades mauresques et ses cafés, autour aussi de l’ancien marché central, ou encore vers la place Mahmoud Harbi. Un patrimoine à protéger.
Le charme du «Kemp»
La baie de Djibouti vue depuis l’une des chambres du fameux hôtel Kempinski, situé sur l’îlot du Héron. Un palace très spacieux, étonnant, avec sa plage privée, son incontournable restaurant éthiopien face à la mer Rouge. On y croise une clientèle d’affaires cossue, le gotha politique de la sous-région. Et aussi des officiers et des officiels militaires des quatre coins du monde ou presque.
Sous l’eau, les trésors
On vient de loin pour s’aventurer dans ces eaux presque uniques au monde, au confluent de l’océan Indien et de la mer Rouge. Un univers encore préservé pour les plongeurs, avec ses coraux aux couleurs vives et près de 200 espèces de poissons. Et un immense vivier pour la recherche océanographique.
Un voyage au lac Assal
C’est comme revenir aux origines du monde, à l’ouverture de la vallée du Grand Rift, un spectacle majestueux et impressionnant. Le lac Assal se situe à une altitude de 153 mètres sous le niveau de la mer. Une exception géologique qui en fait le point le plus bas du continent africain. C’est un univers azoïque (pratiquement sans vie animale ou végétale), une usine de sel naturel exploitée depuis la nuit des temps.