Pandémie du Covid-19, instabilité en Éthiopie, guerre en Ukraine, tensions en mer Rouge… Les terminaux du pays doivent affronter une nouvelle donne complexe. Pourtant, la stratégie d’investissement et de diversification, menée depuis plusieurs années, permet d’amortir le choc. Mais aussi de voir loin.
Djibouti, garder le cap
À la tête du ministère depuis 2005, il explique sa candidature à la présidence de la commission de l’Union africaine. Et souligne les enjeux auxquels doivent répondre Djibouti et la région.
En conflit depuis plusieurs années, l’État et le géant dubaïote peinent à trouver un compromis. Qui serait pourtant bénéfique aux deux parties.
Porté d’abord par les besoins croissants de l’Éthiopie en produits pétroliers, le nouveau complexe assume aussi des objectifs plus globaux : répondre à une demande régionale massive, accentuer le ravitaillement «on shore» et «off shore». Et se positionner comme l’un des acteurs du stockage et du trading.
C’est la méthode. Voir grand, s’inscrire dans l’avenir en permanence, en matière d’infrastructures, de développement durable, de technologies. Certains projets mettront du temps à se déployer, mais l’objectif est de mobiliser les énergies et les ressources.
La surface de Djibouti est, certes, réduite, mais les espaces et les décors semblent sans limites. Le potentiel touristique est réel. Et les visiteurs sont attendus !