Fally Ipupa :
Une histoire congolaise
Il s’est imposé au sommet de la rumba, un univers musical ultracompétitif et souvent brutal. En jouant la synthèse entre les traditions et les modernités, en inventant son propre style, DiCap la Merveille a conquis son pays, l’Afrique, et une bonne partie du monde. Portrait d’un chanteur planétaire.
C'est lui, l’enfant de Kinshasa, de son nom d’état civil Faustin Ipupa Nsimba, qui chantait dans les écoles et dans les églises. C’est lui, avec sa voix suave, le corps qui chaloupe, l’attitude souvent énigmatique, qui fut repéré par l’incontournable Koffi Olomidé et intégra le non moins célèbre Quartier Latin, avant de prendre la décision finalement très audacieuse de le quitter. C’est lui, devenu Fally Ipupa, alias DiCap la Merveille, alias l’Aigle, qui va conquérir le «Congo Kin», l’Afrique, puis le monde. À 46 ans, il est clairement au sommet dans ce monde compétitif – parfois violent – de la rumba congolaise et de son business.
Son dernier album Formule 7, sorti fin 2022, a été un véritable carton. Avec 31 titres (carrément!) répartis en trois volumes, l’opus est décrit comme une véritable célébration de la rumba congolaise made by Fally. Des morceaux comme «Mayday», «Marlène», «De La Renta» ou «Afsana» ont...