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Interview

Felwine Sarr
«La fiction n’est pas un reportage»

Par Astrid Krivian - Publié en avril 2022
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BASSO CANNARSA/OPALE.PHOTO
BASSO CANNARSA/OPALE.PHOTO

L’auteur et essayiste sénégalais signe un roman d’apprentissage, Les lieux qu’habitent mes rêves. Philosophique, spirituelle, cette œuvre chorale explore avec acuité les thèmes de la fraternité, de l’amour, de la mort.

Les rêves de Felwine Sarr habitent de multiples lieux – la littérature, la musique, la philosophie, la spiritualité. Mû par une curiosité et une soif existentielle insatiables, l’écrivain sénégalais trace ses chemins dans ces géographies. Né en 1972 sur l’île de Niodior, il déploie ses talents à la croisée des arts et des disciplines. Musicien, ceinture noire de karaté, professeur agrégé d’économie à Saint-Louis pendant treize ans, il enseigne désormais la philosophie africaine contemporaine et diasporique à l’université Duke (Caroline du Nord), aux États-Unis. Son essai Afrotopia, plaidoyer pour l’autodétermination de l’Afrique, est devenu un ouvrage de référence. Avec Achille Mbembe, il a cofondé l’événement culturel Les Ateliers de la pensée, à Dakar, et a cosigné avec l’historienne Bénédicte Savoy un rapport sur la restitution par la France d’œuvres africaines au continent. Avec sa maison d’édition Jimsaan (le nom d’une rizière dans les îles du Saloum), il est coéditeur du prix Goncourt 2021, La plus secrète mémoire des hommes, de Mohamed Mbougar Sarr. Dans son panthéon littéraire...

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