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Femi Kuti, l’infatigable combattant

Par Michael.AYORINDE - Publié en février 2011
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Voilà trois semaines qu’il arpente à nouveau les routes « défoncées » de Lagos, la capitale économique nigériane. Retour à la réalité après une tournée en Europe. Retour à « la maison » aussi, dans sa loge de l’Africa Shrine. Aux murs du temple de l’afrobeat, qu’il a rouvert avec sa soeur Yeni en 2000, des portraits de Patrice Lumumba, Marcus Garvey, King Sunny Adé et, bien sûr, du paternel, Fela… Autant modèles politiques que musiciens, échos à l’infatigable combat que le fils aîné de la smala Kuti poursuit sur scène et en galettes.

Après l’explosif Shoki Shoki (1997), Fight to Win (2001), un album Live (2004) et l’audacieux Day by Day (2008), le « Prince de l’afrobeat » sort son cinquième opus ce mois-ci. Son titre ? « Ce sera Africa for Africa », dit-il. Soit une douzaine de morceaux enregistrés à Lagos, et travaillés à Paris sous la houlette de Sodi, son producteur depuis plus de quinze ans. « Très politique, très dansant, très profond. Une autre étape dans ma carrière, je n’aime pas les répétitions », résume-t-il enthousiaste.

Fidèle à sa réputation d’explorateur, Femi Kuti et son groupe, le Positive Force, y poussent « la recherche de...

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