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Enjeux

Gabon
L’année choc

Par Zyad Limam - Publié en décembre 2022
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Le chef d’État gabonais lors de la cérémonie d’ouverture de la semaine africaine du climat à Libreville, le 29 juillet 2022. ARLETTE BASHIZI/NYT-REDUX-REA
Le chef d’État gabonais lors de la cérémonie d’ouverture de la semaine africaine du climat à Libreville, le 29 juillet 2022. ARLETTE BASHIZI/NYT-REDUX-REA

Normalement, les élections présidentielle et locales devraient avoir lieu au second semestre 2023. Un vrai stress test pour un pays « riche », durement touché par les conséquences de la pandémie de Covid-19 et une croissance atone. Avec, au centre de l’équation, Ali Bongo Ondimba, sa résilience, sa fragilité et ses projets.

​​​​​​​C ’est ce pays que l’on qualifie un peu facilement de « petit », et pourtant 268 000 km2 – presque une demiFrance tout de même –, 76e au classement mondial, ce n’est pas si mal. Un pays d’avant-garde en matière d’écologie, couvert encore par l’une des plus belles forêts équatoriales du monde. Un pays relativement riche lorsque l’on regarde les chiffres (avec un PIB par habitant de plus de 8 000 dollars), riche aussi lorsque l’on s’intéresse à ses ressources, le pétrole bien sûr (5e producteur d’Afrique subsaharienne), les forêts évidemment, les mines, le potentiel touristique, agricole. Un pays inégalitaire où une petite élite urbaine d’hommes d’affaires et politiques concentre l’essentiel des revenus. Un pays sous-peuplé (2,3 millions d’habitants), l’une des plus faibles densités...

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